Le 5 juin 2020, MobilActiVar organisait une balade à vélo (voir l’appel) ! Les participants sont passés sur les territoires des communes qui abritent les différentes associations, côté est de Toulon. C’était l’occasion d’évaluer la « cyclabilité » de l’itinéraire.
Cette balade avait également vocation à créer du lien entre les différents acteurs. Roger, de l’association « Changer d’ère », nous communiquera sous peu une synthèse de nos échanges.
Voici, en images, l’ambiance du jour. Une journée à réitérer ! Nous pensons bien sûr faire une balade équivalente du côté ouest ; ce sera en septembre…
Le tracé du parcours suivi est téléchargeable ci-dessous, aux formats kml et kmz. Ces fichiers sont à visualiser, par exemple, avec l’application « geotracker » ou « maps.me » :
https://drive.google.com/file/d/1I704mRzB_LopNmcoR8SOyR8KTElx5U_8/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1IO_5KeqKWd6MngKJaO0gcBTwvgYQpNxx/view?usp=drivesdk
Compte-rendu de balade par Roger :
Cette balade fut l’occasion de renouer avec la volonté de poursuivre le travail entrepris dans la Métropole pour donner au vélo et à ses usagers la place qui doit être la leur. Il s’agissait donc d’une boucle de 40 km au départ au palais des sports de Toulon, avec passage par le Pradet, Carqueiranne, l’Almanarre, Hyères, La Crau et La Garde.
Objectif : emprunter les pistes et couloirs cyclables côté est de Toulon, repérer les accès reliant les villes entre elles, constater le mérite des avancées par rapport au projet annoncé des 400 km de zones cyclables protégées d’ici 2025, mais également repérer les difficultés rencontrées et les dangers potentiels des zones de conflits (piétons – vélos – automobiles)… bref, jouer le rôle de citoyen acteur de sa mobilité dans l’espace commun du déplacement (la route et/ou la rue), libre de choisir d’aller et venir à sa convenance, en toute sécurité, sans nuire à autrui.
À midi, nous étions donc une douzaine sur la plage de l’Almanarre pour une pause baignade et pique-nique. Ce moment convivial fut l’occasion de longs échanges et de réflexions autour des projets en cours et à venir ; ces discussions ont aussi fait émerger de grandes thématiques d’actions. Les membres des différentes associations se sont proposé de fédérer quelques propositions répondant, nous l’espérons, aux attentes consultatives des décideurs de notre Métropole.
En voici quelques pistes :
1) La nomination de « référents vélo » parmi les élus, techniciens (MTPM, mairies), associations et CIL(s).
En se réunissant périodiquement, ces référents permettraient de cerner les conditions de développement du vélo dans les meilleures conditions, évitant ainsi les désagréments subis par des villes n’ayant pas suffisamment pris en compte la forte émergence d’une mobilité douce, non polluante, attractive à tous les âges. Ainsi pourraient être abordés régulièrement les questions de cohérence de tracés de zones cyclables, de leur entretien, de la pertinence de la signalisation dans les zones de conflits.2) La rue de demain, et l’affichage du droit de l’usager du vélo de circuler en toute sécurité.
– Les professeurs des écoles en primaire sont chargés d’enseigner le « savoir rouler » afin que les élèves du collège, dès la 6e, puissent se rendre à leur établissement en vélo en toute sécurité. Les contextes pandémique et climatique, qui poussent à éviter les transports en commun et la voiture individuelle pour des trajets inférieurs à 5 km, soulèvent la question du déplacement pour se rendre au travail et sa dangerosité – à cause de la vulnérabilité du cycliste lors d’un choc ou d’une chute !
– Le stationnement des NVEI pose la question des attaches : il s’agit d’assurer un arrêt de proximité plus ou moins durable et sécurisé.
– Le comportement des cyclistes plus ou moins responsables (vitesse non maîtrisée, changements de direction intempestifs…) nécessite une réactualisation des connaissances du code de la route, voire de la rue, comme il en existe dans la ville de Tours par exemple.
– Le rôle pédagogique d’une police municipale (ASVP) vigilante à l’égard des écarts de conduite (non respect flagrant du code de la route) et bienveillante pour les plus jeunes en phase d’apprentissage, est ici à débattre.Après ces échanges, où nous avons une fois de plus constaté que nous anime une forte volonté de pédaler dans la même direction – pour faire avancer le « schmilblick » et trouver les bonnes portes à ouvrir pour nous faire entendre -, l’heure de la deuxième étape a sonné.
Nous nous sommes alors scindés en deux groupes : Jean-Paul et Fabienne partaient encore plus à l’est, les autres rentraient par les rues de Hyères guidés par Roger, puis la Crau, la gare de la Pauline, La Garde et Toulon guidés par Louis.
Rendez-vous en septembre pour l’exploration à l’ouest de Toulon !