La multiplication des systèmes de vélos en libre-service (VLS) participe à l’essor de la petite reine en milieu urbain

Deux nouveaux systèmes de vélos en libre-service à Belfort et à Dunkerque

 

TransportsPublié le mercredi 15 mai 2013

La multiplication des systèmes de vélos en libre-service (VLS) participe à l’essor de la petite reine en milieu urbain. Deux nouvelles collectivités s’équipent cette année : l’agglomération de Belfort depuis peu et la communauté urbaine de Dunkerque dès la rentrée.
> Depuis le 22 avril, l’agglomération belfortaine accueille une vingtaine de stations de vélos en libre-service (VLS) sur son territoire. Fabriqués par Smoove, qui équipe déjà Saint-Etienne et Montpellier, ces 200 vélos d’un coût unitaire de 1.000 euros sont robustes mais pas accessibles aux plus jeunes (moins de 16 ans). « Nous réfléchissons avec la Prévention routière, la gendarmerie et les élus pour qu’à terme ils le soient », confie Christian Proust, président du syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort (SMTC 90). Cet élu ajoute que les VLS s’insèrent dans une offre globale : « Ils peuvent être retirés avec la même carte Optymo que pour le bus, dont la fréquence va par ailleurs passer à cinq minutes dès l’automne ». C’est en effet pour remuscler cette offre qu’un tel service est lancé. Et sous un mode attractif, puisqu’il revient pour l’usager à 2 centimes d’euros la minute d’utilisation. Pour compléter le tout, un service d’autopartage sera proposé en décembre aux 60.000 abonnés Optymo. Pour 1 euro l’heure et 20-25 centimes d’euros par kilomètre (essence compris), 200 voitures seront mises à leur disposition. L’objectif est bien sûr qu’ils s’affranchissent de la voiture individuelle. « Avec cette offre bus+vélo+voiture, nous voulons impulser dans les transports en commun une dynamique comparable à ce qui s’est passé dans l’industrie numérique, lorsque l’offre triple play a révolutionné le rapport au client », ambitionne Christian Proust. Ainsi, ces deux nouvelles offres bénéficieront du système de post-paiement qui existe déjà pour le bus : les clients paient par prélèvement automatique en fin de mois, en fonction de leur « consommation » en moyens de transports.
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A Dunkerque également, la greffe prend

Cette volonté d’inscrire et de greffer les VLS au cœur du réseau existant de transports en commun se retrouve à Dunkerque. Le 13 mai, la communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral a dévoilé son dispositif prévu pour être opérationnel dès la rentrée prochaine. Un premier maillage de 20 stations est prévu. Il sera étendu d’ici l’automne à 31 stations réparties sur tout son territoire, du centre de Dunkerque jusqu’à Malo-les-Bains et Grande-Synthe. Intégré à la délégation de service public (DSP) des transports urbains, le système ne sera pas géré en régie comme à Belfort mais par Transdev, le délégataire qui assure déjà la gestion du réseau de bus. Et pour cause : sa création est issue d’une option glissée par la communauté urbaine (CUD) dans le cahier des charges de cette DSP. Point commun avec Belfort : les abonnements seront d’un coût modique. Ils pourront être effectués par internet, dans les agences de bus ou directement en station. Selon la CUD, un travail a déjà été engagé avec les mairies pour déterminer les secteurs qui seront desservis par ces vélos. Le service sera évalué après un an de fonctionnement.
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