C’est quoi la masse ?

Une MASSE CRITIQUE est une balade mensuelle qui, menée par un groupe de cyclistes, prône les qualités de ce moyen de transport, contre la politique du « tout voiture » et pour une ville plus sûre.

Ce n’est pas une association, juste un regroupement « spontané » et multicolore de personnes qui se déplacent  en vélo au quotidien, et qui désirent qu’une meilleure place soit offerte à ce type de transport.

Les masses critiques existent dans d’autres villes de France ainsi qu’à l’étranger. Elles donnent toujours lieu à une balade plus ou moins festive ou revendicative.

Rejoindre la Masse

À Toulon, les balades mensuelles se tiennent chaque premier jeudi du mois. Les départs se font à 19h00 entre la gare routière et la gare SNCF.

Balade les 1er jeudis du moisLes animateurs du « Collectif pour l’Essor du vélo à Toulon » en sont issus et y prennent part au même titre que chaque participant, le principe étant que chacun est responsable de sa propre sécurité ! Les systèmes d’éclairage sont impératifs (en hiver), et le gilet fluo est fortement recommandé. La balade se termine vers 20h00 ; il est bien sûr possible de débrayer avant.

Lors de ces rendez vous conviviaux naissent des discussions spontanées autour de la sécurité, des pistes cyclables espérées, du prix du pétrole, des gaz à effet de serre, des vertus de l’activité physique, etc….
Le nombre de fidèles est d’une soixantaine de personnes à ce jour, fluctuant selon la météo et le calendrier.

Nous espérons que cette Masse critique grossira au fil du temps.

La Masse en images !

Merci à Tristan Xavier Philibert pour cette vidéo, ainsi qu’à FR3 pour son aimable autorisation.

12 commentaires sur “C’est quoi la masse ?

  1. Nous vivons dans une société et quoiqu’on fasse il y aura des points de rencontre entre les divers usagers, et donc des risques de rencontres fortes. Une précaution de base est de bien se faire voir, même si ce n’est pas complètement kitsch. A moins d’aller faire du vélo sur la lune. Mais là, la tenue sera grotesque, genre bibendum.

    See you à vélo Jeudi

  2. Je constate que ce logo ne laisse pas indifférent, ce qui est une qualité à mes yeux.
    D’autre part, au quotidien, libre à chacun de faire son choix vestimentaire, mais lors de nos rassemblements-balades, ce gilet fluo est fortement signalétique et renforce la notion de cohésion et de groupe.

  3. bonjour,

    petit rappel (qui n’engage que moi) le logo est celui du collectif pour l’essor du velo!! pas celui de la masse critique qui est le nom de la balade du jeudi soir aujourd’hui proposé par le collectif (qui n’est pas une association!!) donc tout le monde peut venir proposer ses actions!! (souvent plus facile de critiquer que de faire). A ce jour plusieurs remarques sur le logo mais aucune proposition concrete pour un nouveau logo (souvent plus facile de critiquer que de faire) j’attends les propositions!!!
    pour le choix ou non du port du gilet, du casque ou autres accessoires non obligatoire chacun est libre et engage SA responsabilité. pour ma par il est honteux de comparer un gilet fluo à une étoile jaune (et meme si tu marques « toutes proportions gardées ») ces propos non aucun rapport avec l’essor du velo à toulon!! je pense qu’on peut militer pour une plus grande place du velo en ville tout en étant respectueux des autres : automobilistes, pietons… cela eviterai surment qu’on soit obliger de faire des pistes protégées!! nous voulons comme le dit gilles plus haute, partager l’espace comme dans le centre ancien mais cela demande un respect mutuel.

    je respects vos remarques mais j’espere que vous serez presents le jeudi 04 mars pour exposer aux autres cyclistes votre point de vue et surtout apporter des propositions concretes pour l’avenir de la masse critique et son developpement, pour qu’un jour on soit une vrai masse dans l’interet du velo!!!

    bonne journée
    +de velo – de co²

  4. Outre les nombreuses fautes (« à vélo » parce que t’es pas dedans mais dessus, par exemple) il y a manifestement un détournement du concept de masse critique. D’abord le logo, mettre un gilet jaune en fond alors que les masses critiques s’affranchissent de tout code (qui plus est vestimentaire)… On sent bien que les automodébiles ont la partie gagnée, puisque ce sont eux qui veulent nous imposer le port du casque, du gilet et de pleins de gadgets à la con. Dans le prolongement il y a aussi ces histoires de « sécurité » à bicyclette, de réclamer des ghettos à cyclistes (les pistes et bandes soi-disant « cyclables ») quant on ne demande jamais de mettre les bagnoles en ghetto (les fameuses pistes bagnolables en ville alors qu’on impose aux cyclistes l’obéissance aveugle au code de la déroute). J’veux pas vous décourager car j’adore la bicyclette mais mieux vaut créer une rupture avec le monde pourri de la bagnole et du pétrole… Vélorutionnairement, O!

    1. Salut Olivier

      Merci pour ton commentaire.
      Il est vrai qu’au départ lamassecritique n’est qu’une balade à vélo , d’un groupe multicolore qui se montre et prend sa place dans le flot de la circulation par effet de masse.Il se trouve que Toulon avait besoin d’un collectif pour porter des idées ,faire des propositions. Les forces disponibles se trouvaient chez les plus motivés de la Massecritique. Comme nous étions au début peu nombreux ,3 ou 4 par mauvais temps en Janvier ,Février 2008,l’effet de masse n’était pas évident. Nous avons donc cherché des couleurs plus visibles,le jaune nous plait bien ,mais nous avons aussi vu de très beaux orange,des verts aussi. Depuis les effectifs ont grossis mais les gilets sont devenus un signe d’appartenance,alors nous les gardons,ils sont le symbole de notre action de com. Si nous gagnons sur la sécurité c’est bien aussi.Il n’y a pas obligation a porter un gilet ou un casque, la balade se fait a titre individuel en engageant sa propre responsabilité. Ceci dit inviter des gens a participer à une balade en ville est aussi une responsabilité ,et nous préférons que tout se passe au mieux, nous prônons donc l’usage d’éclairages en hiver et le respect des feux et du code de la route. Les très jeunes fixeurs qui nous ont rejoint lors de la dernière massecritique étaient très décalés par rapport à nous, leur présence nous a ravit, mais nous étions contents qu’ils puissent bénéficier de nos « lumières ». Concernant les ghettos ,nous tentons d’obtenir une traversée par le centre ancien de Toulon,c’est en grande partie une zone partagée,qui ne dit pas clairement son nom,et il faudra pour en faire le meilleur usage que chacun respecte les règles. Nous communiquerons la dessus aussi,donc la rupture avec la bagnole c’est notre dada, notre vélo on l’enfourche, il y a juste l’orthographe sur laquelle on s’assoit a l’occasion ,mais ça n’est que pure distraction et si il fallait transgresser un code pour avancer ,c’est bien celui de l’orthographe qui serait le moins dangereux.A bientôt j’espère pour une balade à Toulon en vélo avec nous.

      Gilles

    2. Je trouve aussi que le logo de la masse critique de Toulon ne cadre pas trop avec l’idée que je me fait de ce type de mouvement. Je n’ai pas la prétention de remettre en cause les choix du  »canal historique » de la masse critique toulonaise, mais je reproche à ce logo son côté trop sérieux, trop  »prévention routière » aucune personne sensé ne viendrait spontanément se barber à une réunion de la prévention routière le jeudi soir après une journée de boulot. Donc, déjà en terme de communication, je me demande si ce logo est bien approprié pour attirer de nouveaux participants.
      Concernant le gilet fluo lui-même, je suis farouchement opposé au port de ce type d’accessoires – surtout s’il devait devenir obligatoire – Si ce gilet permet à certain de se sentir en sécurité tant mieux pour eux, mais, qu’ils sachent que ce gilet n’a pas d’autre fonction que de déresponsabiliser les automobilistes: il ne protégera jamais contre la connerie de certains conducteurs qui, gilet fluo ou pas, refusent de voir et de respecter les cyclistes. La dictature de l’automobile cherche à nous imposer ce gilet pour décharger les bagnoleux de leurs responsabilités vis-à-vis des cyclistes. Pour ma part, je considère ce gilet comme une marque infamante. Toutes proportions gardées ce gilet est une sorte d’étoile jaune pour les cyclistes. Si vous avez un gilet fluo, brûlez-le lors de la prochaine masse critique. Merci.

    3. bonjour,

      si tu as un velo, et sauf si il est en bois, je crains fort que toi aussi tu n’es pas encore fait de rupture avec le monde pourri du petrole et on en est tous loin!!

      bonne velorution

      ps : aujourd’hui la masse critique existe et se developpe à toulon grace au collectif pour l’essor du velo à toulon mais libre à chacun d’en organiser une autre « comme historiquement »(il est plus facile de critiquer que d’organiser!!)

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