Pourquoi faire des ronds-points qui sont particulièrement dangereux pour les cyclistes ? Est-ce que les autorités départementales souhaitent vraiment aider les déplacements en modes actifs et non polluants ?
Alors qu’il y a tout l’espace nécessaire pour des réalisations qui protègeraient les déplacements des cyclistes, voici 2 exemples récents particulièrement illustratifs.
Ils se trouvent sur la DN8 (ex Nationale 8) en bordure du circuit de Castellet. Le Conseil départemental en est chaque fois le maitre d’ouvrage et le maitre d’œuvre.
Le plus récent, au carrefour du Camp du Castellet, vient d’être mis en service.
Malgré l’espace disponible, les cyclistes qui y accèdent peuvent d’abord cheminer par des bandes latérales cyclables mais aux abords de ces ronds-points ils sont envoyés dans le flot motos voitures et camions. Pour bien marquer ces ronds-points et ralentir -un peu- les véhicules moteurs il aurait pourtant été simple au minimum de mettre des « plateaux traversants » à chacun des accès à défaut de réaliser une piste cyclable sur les côtés du rond-point. Enfin, comme il n’y a pas de panneau d’agglomération, la vitesse… n’est pas limitée. Sauf le 80km/h qui est la loi générale.
Un kilomètre plus loin, au niveau de l’hôtel « Grand Prix », un programme à lui tout seul, un rond-point récent lui aussi. Entre ces deux ronds-points le cheminement pour les cyclistes se fait sur de belles bandes cyclables latérales. Ici aussi à l’entrée du rond-point, fini les bandes latérales et les cyclistes sont envoyés dans le flot des voitures, motos et camions. Être doublé dans un tel rond-point est effrayant. Les témoignages de cyclistes rapportent que même les semi-remorques n’hésitent pas à entamer des dépassements de cyclistes dans le rond-point.
Dans ces 2 ronds-points il y a pourtant de la place et il aurait été facile de faire quelque chose pour permettre un cheminement sécurisé des cyclistes. Par exemple sur les exemples ci-dessous. A Toulon, à Pau, à Quimper où il y a des aménageurs attentifs.