Et si on lançait des lignes de « bus cyclables dès le 11 mai  » ?

PH Lavessière

Attendre que d’autres nous dessinent notre monde de demain c’est être sûr que nous aurons le même qu’ hier…Ci dessous une super synthèse de la problématique des transports à Toulon (texte de PH Lavessière) l’équation est bien posée..Reste à trouver la solution.

Et si on lançait des lignes de « bus cyclables » , on à besoin que de bonnes volontés pour guider un groupe d’un point à un autre , 5 jours par semaine avec une heure de départ fixe, des cœurs de ville vers les zones d’activité et retour le soir par le même chemin. On amorce la pompe pendant une semaine avec des animateurs, ensuite le ou les groupes se débrouillent. Qui est chiche,??? Les décideurs seront alors bien obligés de suivre et de mettre en place les chaînons manquants à équiper en priorité que nous demanderons .

Pourquoi et comment il va falloir rendre Toulon cyclable cet été

Toutes les villes du monde sont confrontées à la crise du Covid19 et doivent s’adapter très rapidement. Le confinement a eu ses effets, nous devons nous préparer de façon pragmatique et raisonnable au déconfinement. Ca passera notamment par le vélo.En temps normal, malgré une vingtaine de voies de circulation qui le traversent, le centre de Toulon est quotidiennement embouteillé, avec des pics importants aux heures de pointe.En temps normal, nous disposons d’un réseau de transport public qui n’est peut-être pas parfait mais qui est quand même très utilisé (30 millions de voyages par an), le gros du flux suivant les zones densément habitées (notamment l’axe pont du Las – boulevard de Strasbourg – Saint Jean du Var).Or, dans les conditions sanitaires du COVID19 il sera impossible de remplir les bus au taux habituel et beaucoup vont rester sur le quai. Les usagers du bus risquent de se tourner vers la voiture ce qui aggravera encore les conditions de circulation.Toutes les villes vont être concernées par ce problème. Comment transporter ces refoulés du bus ? Et si on le dit autrement : comment les personnes en bonne condition physique pourraient laisser leur place dans le bus à celles qui en auront vraiment besoin : personnes âgées, personnes à mobilité réduite ? La réponse est sur 2 roues.Pour moins d’embouteillage et une moindre propagation du virus, il va falloir réserver une partie des grands axes aux vélos.Le vélo est certainement le mode de transport le mieux adapté à la crise du COVID (c’est comme ça qu’il est présenté en Allemagne). En effet, un cycliste se tient généralement largement à plus d’un mètre des autres et évite la propagation du virus, ce qui n’est pas le cas pour les usagers du bus. Le vélo entretient la santé, et fait fonctionner le système pulmonaire ce qui a un bon effet pour lutter contre le virus. Enfin, on a vu que les particules polluantes pouvaient faire circuler le Covid19. Tous les transports non polluants sont donc à prescrire.On a été capables de confiner toute la population à Toulon comme ailleurs dans des conditions parfois difficiles, on devrait pouvoir mettre en place quelques panneaux et traits de peinture afin de créer des corridors efficaces. Il faudra également inviter vivement les habitants à aller au travail à vélo par des campagnes d’affichage et des mesures incitatives diverses.Mettons cela en place tant que le remplissage complet des bus est impossible, tant que le Covid19 menace notre ville comme tant d’autres. Nous verrons ensuite si les Toulonnais-es veulent continuer ainsi, mais pour l’instant nous n’avons que peu d’alternatives.

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