Un plan B* pour Tamaris, une réflexion que nous voulons mener avec la Métropole, le milieu associatif et les citoyens

*Le plan A est celui déjà élaboré par la Métropole, chiffré à environ 32 millions d’euros

En nous appuyant sur l’efficacité de notre collaboration avec la Métropole qui a permis à un projet de bénévoles de devenir une réalité : l’itinéraire Ollioules/La Seyne vient tout juste d’obtenir un financement national. La Métropole s’est en effet saisie de ce dossier, l’a porté avec efficacité et a même élaboré un schéma directeur des aménagements cyclables pour répondre au cahier des charges du plan national vélo.

Tamaris, par contre, est un très ancien dossier. Peu de gens le savent, mais dans les années 1970, des défenseurs de l’environnement on réussi à faire reculer un projet pharaonique mené par des promoteurs entreprenants. Un document de l’INA (voir ci-dessous) vous en dira plus ; il vous fera rire et pleurer… La théorie de la non-migration des matériaux de Robert Houbas est une perle ; quant au monsieur de l’office scientifique des pêches …

Grâce à ces défenseurs de l’environnement (association U.R.V.N qui existe toujours sous le nom « Union Départementale Vie Nature »), nous avons encore une page blanche. Le site a peu évolué depuis, si ce n’est la 2×2 voies qui passe derrière l’immeuble le Bali.

Nous comprenons aujourd’hui combien ils étaient visionnaires. Nous même aurons à répondre au regard de nos petits enfants de nos réalisations. Il nous faut chercher ensemble la meilleure solution pour Tamaris.

Le collectif tente de faire évoluer les mentalités pour obtenir le soutien des citoyens, ce que nous avons par exemple impulsé en 2010 avec « les 12 heures de Tamaris » (déjà aidé par les associations « vélo pour tous » et « Toulon Var Déplacements»), et en octobre 2020 lors de la journée « Tamaris pour tous » avec les mêmes partenaires.

Les 12 heures de Tamaris en 2010


Sans moyens autre que notre endurance, nous savons qu’il nous faut obtenir avant tout le soutien des décideurs qui tiennent les manettes ; et plus que leur soutien, nous désirons leur adhésion. A minima, il faut étudier un plan B qui prenne en compte tous les enjeux environnementaux. Ce plan B pourra être alors évalué par rapport à un ou à d’autres projets. Au final, une large concertation devrait permettre de poser sur cette feuille blanche la solution dont nous pourrons tous être fier.

Les co-organisateurs de « Tamaris pour tous » ont demandé un RDV au Président de la Métropole pour lui communiquer les résultats de l’enquête réalisée lors de « Tamaris pour tous », car nous pensons que le Président de la Métropole doit en avoir la primeur. Malheureusement le calendrier de 2020 (année sensible) ne nous aide pas beaucoup.

C’est pour cela que nous rendrons public ce sondage sans trop attendre. Nous ne voudrions pas qu’une enquête publique nous coupe l’herbe sous le pied. Nous savons par expérience que dès lors que les commissaires enquêteurs ont ouvert leurs registres, il est trop tard pour que les citoyens infléchissent un projet !

De plus, il nous semble évident que lorsque Pin Roland sera enfin connecté à Toulon par un itinéraire cyclable – que nous imaginons calme et apaisé -, le projet de piste cyclable en bord de mer pour rallier Pin Roland au Creux Saint-Georges, porté depuis 17 ans par nos amis mandréens, apparaîtra à tous comme une évidence. Ce chaînon ne saurait être manquant. Il faudra juste rendre possible ce qui vient d’être considéré comme impossible. Nous aurons à cœur, aussi, de profiter de l’élan participatif soulevé par « Tamaris pour tous » pour contribuer à améliorer le réseau cyclable seynois, sous-développé.

L’enquête publique sur le projet de restructuration du site du Lazaret vient de donner un gros coup de blues aux membres de l’association « vélo pour tous », comme le soulignait Monsieur Gilles Vincent, maire de Saint Mandrier et aussi Vice Président de la Métropole en charge de l’environnement, lors de l’AG de l’association 1er février 2020. « Nous sommes seuls » (comprendre « Seuls à défendre ce dossier »). Le message nous est parvenu : la piste cyclable en bord de mer sera un jour le prolongement « naturel » de la corniche de tamaris. Attelons-nous donc à ce premier chantier.

De nombreuses idées fusent déjà pour promouvoir ce plan B sur la corniche:

I -Communiquer officiellement les résultats de l’enquête « Tamaris pour tous » et notre analyse de ces résultats par voie de presse.

-II-Élaborer un concours de projets, de dessins, de photo-montages, ouvert à tous, associations, artistes, écoles de petits ou de grands, urbanistes en herbe ou chevronnés, qui voudront bien nous aider à remplir cette page blanche. Le concept est séduisant et les modalités restent à définir. Une condition préalable : s’appuyer sur les réponses à l’enquête sur « Tamaris pour tous » pour coller aux attentes des citoyens.

-III- Le « Dimanche à Tamaris » , déjà programmé dans nos esprits, devrait reprendre les 5 dimanches de mai, de manière allégée, le concept de la journée « Tamaris pour tous », avec la voie du côté mer réservée aux cyclistes et démarquée de la voie côté terre. Le Maire Marc Vuillemot est partant. Si les élections désignent un autre interlocuteur, il ne devrait pas être trop difficile d’obtenir son aval sur un tel projet.

-IV – Un bouillonnement associatif (rassemblant probablement 12 associations) devrait permettre de créer un événement pour la fête du vélo entre le 31 mai et le 15 Juin : une balade à travers la Métropole entre Hyères et Saint Mandrier passant par La Crau, « Du levant au couchant ». Une réunion est déjà prévue le 12 mars à Toulon pour en définir les contours.




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