Grâce à la levée progressive des restrictions liées à la situation sanitaire, la dernière balade « Masse critique » de la saison a pu être lancée ! Pour certains, nous ne nous étions pas vus depuis longtemps. Même si les balades se sont faites rares ces derniers mois, nos représentants ont bien sûr été très actifs. Pour mémoire, rappelons :
– la réunion du 9 avril 2021 à la mairie d’Ollioules (voir le compte-rendu) ;
– la réunion du 21 mai 2021 à la mairie de Ste-Anne-d’Evenos au sujet de la liaison entre Ollioules, Evenos et le Beausset (voir le compte-rendu) ;
– la réunion sur le terrain du 10 juin 2021 au sujet de l’itinéraire Toulon/Ollioules (voir le compte-rendu) ;
– une émission sur Radio Active, avec deux autres acteurs locaux engagés dans la promotion du vélo comme mode de transport doux ;
– les multiples courriers envoyés à nos élus avec nos remarques et suggestions (voir ici).
Notons aussi le renfort des synergies au sein du collectif MobilActiVar (dont vous avez peut-être rencontré quelques représentants lors de la balade du 5 juin, côté est de Toulon, pour évaluer la « cyclabilité » de l’itinéraire).
Ce 17 juin, les volontaires se sont donc retrouvés devant la gare de Toulon, comme d’habitude, avant de s’élancer pour un parcours de 7 km.
Sur le boulevard Pierre Toesca, le conducteur d’une camionnette, visiblement agacé par notre faible vitesse de croisière, a doublé le groupe avant de se rabattre dangereusement sur la droite et de donner un coup de frein devant le feu ; il a ensuite foncé sur le pont Louis Armand. Nous ne nous sentons pas vraiment en sécurité sur cette artère ! En discutant de l’incident entre cyclistes, nous partageons l’impression que de beaux efforts sont faits pour aménager certaines portions de pistes, mais qu’il est encore difficile de circuler à vélo en toute sécurité à cause de leur morcellement. Du côté des efforts, nous remarquons par exemple qu’avenue Rageot de la Touche, la piste cyclable a été rénovée ; et une piste cyclable nous accueille finalement boulevard Saint Nicolas (même si certains cyclistes préfèreraient de vrais plots bétonnés pour nous séparer du flot de voiture).
Nous passons alors devant le Zénith Oméga ; l’occasion de mentionner l’ambitieux projet dit « Pont des Arts » qui enjamberait la voie ferrée (voir la vue d’artiste ci-dessous). Ce projet laisse une impression un peu amère lorsque nous songeons aux atermoiements sur la liaison cyclable Ollioules/La Seyne (dernières nouvelles ici).
Sur notre parcours, nous croisons plusieurs camions-pizza et food trucks qui sont installés sur les trottoirs et/ou les pistes cyclables. Résultat : les clients font la queue ou se garent sur les pistes cyclables, et c’est nous qui avons l’impression de gêner !
En nous dirigeant vers le port Marchand, nous constatons le mauvais état de la piste cyclable sur l’avenue de l’Infanterie de Marine : des racines ont soulevé le goudron, ce qui transforme la piste en montagnes russes. Pour épargner leurs lombaires, les cyclistes ont alors tendance à se déporter sur le trottoir, ce qui entraîne un inévitable conflit piéton-cycliste.
Pour ceux qui n’ont pas encore constaté la fin des travaux à Bazeilles, la Masse critique choisit alors d’y faire un détour. Malgré les petites imperfections de l’installation, les cyclistes sont globalement contents ; dommage que la jonction ne soit pas assurée jusqu’au bout du boulevard Bazeilles, du côté de l’avenue des Tirailleurs sénégalais. La piste revient sur la route où les voitures stationnées en épi, qui mordent sur la chaussée, nous mettent en danger.
En allant vers la tour Royale, force est de constater que la piste cyclable sert toujours de parking aux voitures à partir du rond-point au boulevard Cunéo. Grosse frayeur pour le Massecritiqueur de tête qui est doublé sur la route par une voiture en excès de vitesse.
Pour pénétrer dans le parc de la tour Royale, moment pénible : nous mettons de longues minutes à traverser le passage sélectif en U oscillant, avec quelques bleus et bosses à la clef. L’occasion de discuter entre cyclistes des divers dispositifs censés filtrer les véhicules motorisés, mais qui de fait filtrent aussi les vélos cargos, les vélos à longs cadres, les triporteurs, les vélos munis de sacoches, etc.
Mais oublions ces détails : une fois bien installés au parc, nous avons sorti le pique-nique pour un moment de convivialité. Les discussions ont continué jusqu’aux dernières lueurs du soleil couchant sur la rade…
Plusieurs thèmes de balade ont été évoqués pour la rentrée :
– une action autour des dos d’âne qui gênent la circulation sur le passage de la Corderie. A défaut de s’armer de pioches pour rectifier nous-mêmes la situation, l’idée serait de souligner ce type de difficulté à l’aide d’un pochoir. Les décideurs verraient alors leur travail de repérage pré-mâché grâce à ces « balises » respectueuses du bien commun (et le concept peut s’étendre à tout autre aménagement constituant un écueil pour le vélo-taf…) ;
– un repérage collectif des places de stationnement pour les vélos dans le centre-ville et dans les commerces du coin ;
– une reconnaissance près de l’anse Tabarly et anses avoisinantes (Lido, Mistral, les Pins, Source) afin de constater les résultats des travaux sur le parking, et échanger des idées sur la place des espaces verts et des installations pour les cyclistes.
Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à les proposer. Et surtout, bon été à tous !