Le point positif de ce début d’année c’est de pouvoir trouver devant la gare un toit pour nos départs de balade, pour le reste rien de nouveau, en effet ,le boulevard Pierre Toesca tout neuf ne comporte toujours pas de voie cyclable .Ce n’est pourtant pas faute d’avoir signalé mainte fois l’impérative nécessité d’irriguer le nouveau pole multimodal par un réseau de pistes cyclables venant des 4 points cardinaux.(voir ici nos propositions). Nous avons emprunté aussi le boulevard du Cdt Nicolas promis à une requalification imminente aux bon soins de RFF il est a craindre que là aussi sans concertation avec les usagers les solutions passent encore à coté des besoins.Ce constat vaut pour toutes les réalisations de voiries de TPM car les enquêtes publiques présentent en général un projet élaboré par des spécialistes de la circulation automobile pour répondre principalement à deux besoins spécifiques, résorber les bouchons et créer du stationnement.Les remarques des cyclistes passent très vite à la trappe car considérées systématiquement hors sujet (ce fut le cas pour notre contribution à l’enquête sur l’échangeur de Sanary Ollioules).
Ensuite,nos cheminement sur l’Est toulonnais , nouvel l’hopital ,puis boulevard des Armaris ne firent que confirmer ce fait,méandres et détours rien ne facilite l’usage du vélo pour les trajets quotidiens .C’est pourtant simple au départ, les cyclistes préfèrent par ordre de priorité les voies sécurisées,les trajets les plus directs, les trajets plats, les trajets ou il fait bon respirer. Quels sont les spécialistes de la voirie qui posent cette équation ainsi en préalable à une étude?Il n’y en a pas. Que nous réserve l’eco quartier de Brunet en terme de liaisons cyclables alors que St saint jean du var est impraticable par les vélos? Que nous réserve la technopole de la mer dont les travaux d’accès s’achèvent sans laisser présager rien de bon. Que faut-il faire pour être entendu ?Comment se rendre de La Seyne à Ollioules sans passer par un échangeur tueur ? Les cyclistes doivent-ils mener leurs propres études sur les interconnections cyclables et les soumettre aux élus de TPM ?
Belle balade quand même, merci à Marie pour son pilotage efficace sur L’Est de Toulon et à Cédric pour son accueil au pied levé.
Là c’était l’édito:
Les coups de pompes des lendemains de fête n’ayant pas affecté notre ardeur , nous nous retrouverons comme d’habitude ce soir avec l’espoir de voir un jour notre belle ville devenir enfin cyclable.
Les dernières réalisations importantes de la commune autour de la gare ne prennent toujours pas en considération les besoins des cyclistes urbains maintes fois réitérés. Pas de vrai parking sécurisé, toujours pas d’accès à cette gare en venant du nord malgré la récente requalification du Boulevard Toesca qui prolonge le pont Louis Armand. L’absence de promotion pour les parking relais qui du coup restent vides est aussi à souligner car notre ville compte parmi les plus polluées de France .Voila quelques exemples en passant qui prouvent qu’il faut continuer activement à se faire entendre en 2014 .Nous comptons sur votre soutien votre présence.
La balade improvisée se terminera autour d’un verre de l’amitié.
A tout devant la gare 18h00 départ 18h30.
Ci-dessous, les modalité habituelles et consignes de sécurités:
Pensez à vérifier vos éclairages, gilet fluo conseillé en cette saison. préparez un petit bout de papier avec votre adresse mail à nous faire passer si ce n’est déjà fait.
Les animateurs du « Collectif pour l’Essor du Vélo à Toulon » se retrouvent devant la gare.
A partir de 18h00 « L’atelier du Collectif » : un coup de pompe par ci , un coup de tournevis par là.
Nous partons vers 18h30 mais vous pouvez venir avant surtout si vous aimez tchatcher et vous tenir informés des dernières avancées sur Toulon et son agglo.
Les animateurs du Collectif pour l’Essor du Vélo à Toulon grossiront alors à nouveau les troupes de la Masse Critique, qui est comme chacun le sait maintenant un regroupement spontané de cyclistes .(ou chaque individu est responsable de sa propre sécurité).
Le respect du code de la route et des feux est indispensable. lorsque le groupe est coupé en deux, les premiers attendent les derniers pour reformer la masse. Le respect des automobilistes est une règle même si elle n’est pas toujours réciproque.
Oui merci pour ce compte bien rendu et qui devrait donner envie à nombre de ceux qui ont déjà participé aux balades de continuer à le faire…Mais pourquoi « nos »décideurs, à défaut de se déplacer à vélo pour appréhender les réalités de terrain, ne dépêchent-ils pas quelqu’un, un technicien par exemple, qui pourrait témoigner de l’esprit positif des masses critiqueurs et faire un compte rendu technique du haut de la selle d’un usager…
Merci encore à Hélène pour ce compte rendu, qui a pourtant rejoint la masse pour la première fois!
Restons optimistes (même si ce n’est pas facile!) ce n’est pas parce qu’une réalisation est récente qu’elle doit rester figée!
Continuons de rouler, on finira bien par creuser une voie cyclable à la force de nos petites roues!
Grâce à Hélène qui nous accompagnait pour la première fois, deux comptes-rendus pour le prix d’un.L’année 2014 commence fort bien .
La meute à vélo
Pour cette première balade cycliste de l’année, organisée par le collectif de la masse critique, rendez-vous avait été fixé devant la gare. J’arrivai au moment du départ, à peine en retard… Les nouveaux pavés plats du parvis, que j’inaugurais moi aussi, étaient bien confortables pour tout ce qui roule.
Notre premier arrêt fut pour le parking à vélos excessivement neuf du nouvel aménagement de la gare. Bon, tellement excessivement neuf qu’il n’était pas encore construit…
Notre deuxième arrêt, quelques mètres plus loin, dans la descente du boulevard Toesca, nous laissa bredouilles face à l’absence de la piste cyclable prévue – elle aussi encore trop neuve?
Puis notre périple a commencé. Nous avons emprunté le pont au-dessus des voies ferrées – la route, pas la passerelle, nous ne sommes pas équilibristes, juste cyclistes! Ensuite, nous avons longé la gare par le haut (boulevard du commandant Nicolas), et en route vers l’est! Jusqu’à Font Pré!
Pour qui n’est pas habitué à faire du vélo de nuit, se déplacer en meute est rassurant. De plus, grâce à nos gilets jaune fluo – qui nous font ressembler à des canaris radioactifs! – et à nos coups de klaxon, d’une part de ralliement et d’autre part de prévention de changement de direction ou d’allure, nous étions bien pris en compte par les automobilistes.
Ces klaxons, aux sons hétéroclites, étaient montés sur des engins tout aussi disparates: du vélo de remplacement à celui au cadre esthétiquement rétro, en passant par le vélo électrique, le vtc ou le vélo de course, il y en avait pour tous les goûts! Le point commun, c’était surtout l’envie de rouler!
Au gré de notre déplacement, il nous est arrivé d’emprunter des pistes cyclables (si si, je vous assure!). Elles sont d’ailleurs de plus en plus présentes grâce aux efforts conjoints du Collectif pour l’Essor du vélo à Toulon et des municipalités.
D’ailleurs, des projets couvent encore, dont un qui fait rêver pour la sécurité optimisée qu’il offrirait à un très grand nombre de cyclistes…