La commune d’Ollioules si elle n’est pas considérée par les cyclistes comme une île (c’est le cas de Saint-Mandrier) serait plutôt vue comme une enclave. Coincée entre autoroute, voies ferrées, reliefs, rivière et échangeurs démesurés. L’accès à vélo en toute sécurité au coeur du village demande la réalisation d’équipements sans demi-mesure.
Comme une fin de cycle cette cinquième réunion permet de se projetter sur un futur cyclable, un futur encore possible pour la commune d’Ollioules. Une des clefs sera de favoriser l’intermodalité train/vélo depuis les zones d’activité vers les gares de la Seyne et d’Ollioules.
Cette réunion se tenait suite à une demande de notre part adressée à Mme Laeticia Quilici. Étaient présents:
- Mme Laeticia QUILICI (Département-Mairie d’Ollioules),
- M. Antoine VACCARO (Mairie d’Ollioules)
- M. Gilles HERMITTE(Mairie d’Ollioules),
- M. Armel REGNIEZ (Métropole)
- M COUVREUR (Métropole)
- Mme Emilie DEQUIROT (Conseil départemental du Var)
- M ……… …………….. (Conseil départemental du Var)
- M. Gilles LEHMANN(Collectif vélo Toulon-Correspondant MobilActiVar).
- M. Jérôme GHERA (Collectif vélo Toulon )
Un fil conducteur des sujets à aborder avait été préalablement communiqué :
- Chemin de St Roch côté nord, quelle connexion avec le cœur du village ?
- Sur Jean Monnet, continuité de la piste cyclable vers l’ouest depuis le sud du chemin St Roch vers la zone d’activité de la Seyne et vers Sanary.
- Accès cyclable à la zone d’activité de la Seyne, les travaux réalisés bien que bénéficiant d’une aide financière de l’état ne répondent en rien aux besoins de sécurité. Peut on envisager la création d’une passerelle dédiée aux modes actifs?
- Avenue Jean Monnet. Est il possible d’assurer la continuité de la piste existante depuis Gamm Vert jusqu’ au technopole de la mer en aménageant le côté nord de la voie.
- Révision du tracé BHNS, la piste cyclable prévue sur le pont qui devait enjamber l’autoroute reste un réel besoin pour assurer une liaison entre la gare et le technopole.Le financement BHNS devrait prendre en charge la création d’une passerelle pour les modes actifs afin de réhabiliter le cheminement de l’ancien chemin de la Bouyère.
- Chemin Messonier, aménagement d’une rampe pour accéder à la zone commerciale au niveau du magasin KIABI.
- Pour MTPM, le futur chantier du BHNS de manière générale devrait considérer le Schéma Directeur des Aménagements Cyclables (SDAC) pour faire d’une pierre deux coups.
- Sécurisation des rails un rond point de la Pyrotechnie. Démontage de la paire de rails inutile.
- Nous avons naturellement ajouté à cet ordre du jour les aménagements à venir de la DN8 depuis la sortie des gorges d’Ollioules jusqu’au carrefour des médaillés miliaires.
Chemin de St Rock côté nord, quelle connexion avec le cœur du village ?
En réunion la totalité du chemin de St Rock a été évoqué. En plus de la forte desserte résidentielle, ce chemin assure aussi un transit important vers le cœur du village et même bien au delà aux heures de pointe .
Difficile selon nos interlocuteurs de limiter cet usage de transit. Nous portons l’idée de tenter de traiter tout ou partie du chemin en vélo rue ce qui pourrait à terme apaiser ce secteur résidentiel et donner un caractère dédié aux mobilités actives sur ce chemin à faible déclivité. Pour la partie haute nous avions proposé la création d’un pont pour les piétons et cyclistes au dessus de la Reppe afin d’offrir un accès direct au quartier du « grand projet urbain« .
Cela supposait de supprimer une partie du stationnement au sud de l’impasse « Rive gauche » en privilégiant un stationnement longitudinal plutôt qu’un stationnement en épis. La métropole estime que les contraintes liées à la création d’un aménagement au dessus de la rivière sont telles que cela est à priori impossible . La ville d’Ollioules ne peut envisager une réduction du parking pour les proches résidents. MTPM propose la création d’une voie verte sur le « chemin de la Burlière » qui mènerait jusqu’au carrefour du 23 aout 1944. La continuité vers l’avenue Gorge Clemenceau reste à inventer. Nous rappelons que la pause de barrières en chicane envisagée aux extrémités de cette voie verte ne favorisera pas l’usage du vélotaf . Ces chicanes ou autres filtres visant à empêcher l’accès des scooters sont incompatibles avec l’usage des vélos cargos et vélos longtail adoptés par de jeunes mamans pour conduire les enfants à l’école.
Sur Jean Monnet, continuité de la piste cyclable vers l’ouest depuis le sud du chemin St Roch vers la zone d’activité de la Seyne et vers Sanary.
Nous pensons que l’ avenue Jean Monet en partie équipée de bande ou piste cyclable devra naturellement trouver une continuité cyclable vers Sanary et La Seyne. Le prolongement de l’avenue jusqu’au Rond point de la Capellane est dans les objectifs de MTPM, mais se heurte à une emprise réduite. Seul le rachat de foncier semble sur le long terme être envisagée pour augmenter la largeur de ce secteur.
a) Pour rejoindre la D11, depuis le rond point de la Capellane jusqu’au Giratoire Schuman , c’est le pont sur la Reppe qui limitera les possibilité. Les contraintes techniques imposées pour la pose d’un encorbellement même léger sur un pont de cet age semble exclure cette option. Le passage en deux fois une voie sur ce tronçon de la D26 est à priori impossible. Nous rappelons alors le concept d’un passage par le « chemin du passage à gué » avec création d’une passerelle dédiée aux modes actifs au dessus de la Reppe .
Notre analyse pour ce secteur: Seule issue, le passage par le gué .Cela s’entend bien sûr avec une vision à long terme qui verrait un prolongement du cheminement cyclable derrière la caserne des pompiers, d’abord rive gauche puis tout contre la rive droite après le gué grâce à la mise en place d’une passerelle légère. Cela jusqu’au rond point « Marius Trotobas » en décalant toute la voirie sur l’emprise de la voie verte actuelle. A noter que cela offrirait une voie royale pour connecter au plus court la zone d’activité de la seyne au futur Service Express Regional Metropolitain (SERM) toulonnais dont la gare d’Ollioules constituera un pivot. Lier SERM ET VÉLO est un sujet d’actualité voir: ICI.
Le département nous informe que la voie verte de la route de Sanary D11 devrait trouver une prolongation dans un premier temps du Giratoire « Marius Trotoba » jusqu’au « chemin Franca », puis dans un second temps jusqu’au pont du pont du nouvel échangeur (pas encore de calendrier).
Notre analyse pour ce secteur: Cet échangeur muni de deux rond-points de faible diamètre sera un nouvel obstacle pour se rendre à Sanary, et en gare d’Ollioules. Le pont de cet échangeur comme celui de la zone d’activité de la Seyne sera aussi impossible à équiper puisque très étroit. Ne faudrait il pas, plutôt que de s’engager sur une voie sans issue, concentrer les efforts financiers sur la « route de la gare » en prolongement de la solution « rive gauche » évoquée plus haut. Bien plus apaisée et agréable cette route pourrait aussi être traitée en vélorue pour accentuer une vocation dédiée aux modes actifs. Une option avec un fort attrait touristique avec en plus la desserte du marché agricole.
b) Pour se rendre en direction de la Seyne depuis le « rond point de la Capellane », l’ équipement nouvellement crée sur un des deux ponts donnant accès à la zone d’activité pose problème.
MTPM nous explique qu’il n’était pas possible d’utiliser mieux la largeur du tablier sur le pont le plus étroit car les fortes barrières de sécurité sont imposées par la réglementation. La pose d’un encorbellement léger – ce qui se pratique au dessus des rivières- n’est pas réglementaire au dessus d’une autoroute dont le tablier peut être heurté par un camion. Même si les cas sont rares les cyclistes présents seraient en grand danger. La création d’un nouveau pont à proximité ne peut se faire à moins de 10 mètres de l’ouvrage existant. Ces franchissements Nord/Sud restent cependant un objectif de MTPM qui se tourne vers le pont existant au dessus de l’A50 situé sensiblement au nord de Castorama. Les cheminements pour s’y rendre restant à inventer. Un petit pont existant au nord ouest de la gare de la Seyne en prolongement du chemin « André Louis » et évoqué , il pourrait être exploité pour franchir les voies ferrées.
Notre analyse pour ce secteur: Le pont sur le chemin André Louis très éloigné d’Ollioules ne répond pas aux besoins. Le pont situé vers Castorama impose un énorme détour et ne permet que le franchissement de l’autoroute, cela suppose pour gagner la zone d’activité de revenir sur vers le « chemin de Bassaquet » par « l’avenue Robert Brun » tout aussi inconfortable pour les cyclistes. Notre proposition : Doubler le pont trop étroit au dessus de l’autoroute par une passerelle légère situé à l’ouest à plus de 10 mètres en prolongement logique de la voie verte existante pour gagner le chemin de Bassaquet. L’équipement réalisé ensuite sur le Boulevard Lery prolongé pour gagner le « Boulevard de l’Europe » se trouverait alors rentabilisé par une augmentation de la fréquentation cycliste avec à la clef une réduction du trafic automobile par un changement des pratiques de déplacement . Une disposition de nature à favoriser aussi l’usage velo/train en direction de la gare d’Ollioules.
Avenue Jean Monnet : assurer la continuité de la piste existante en aménageant le côté nord de la voie ?
Depuis Gamm Vert jusqu’au technopole de la mer, nous suggérons la création d’une piste à double sens coté nord. Nous avons réitéré ce besoin, qui nous semble avoir été entendu. Il est à noter que l’aménagement cyclable le long du technopole jusqu’au Giratoire de l’Ordre National du Mérite est d’une triste dangerosité. En effet le cycliste allant vers l’ouest se voit contraint de s’engager par 3 fois sur la chaussée en l’espace de 600m.
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Révision du tracé BHNS : la piste cyclable prévue sur le pont qui devait enjamber l’autoroute reste un réel besoin pour assurer une liaison entre la gare et le technopole de la mer.
Le financement BHNS devrait pensons nous, prendre en charge la création d’une passerelle pour les modes actifs afin de réhabiliter le cheminement de l’ancien chemin de la Bouyère. La Métropole confirme l’abandon définitif de cette liaison initialement prévue dans le projet BHNS. Les terrains expropriés situés au sud de l’A50 reviendront à l’AMAP , ce qui scellerait ainsi cet avis..
Notre analyse pour ce secteur: Créer un cheminement cyclable depuis la gare de la Seyne pourrait se contenter de l’emprise existante du chemin de la Bouyère sans empiéter sur les terres agricoles. Le technopole de la mer en cours d’agrandissement verra une augmentation considérable de son personnel. Ses employés arrivent souvent de territoires confortablement dotés d’aménagements cyclables , c’est une population plutôt jeune souvent habituée à l’usage du vélo. Il y a donc une réelle opportunité à rétablir l’ancien chemin de la Bouyère en créant une passerelle légère dédiée aux modes actifs assurant le lien entre la gare et le technopole. Une solution en accord parfait avec le maintient de l’activité de l’AMAP qui pourrait trouver là une nouvelle clientèle. Une solution en accord parfait avec la volonté de la Région de créer un SEMR à fréquence élevée entre Saint-Cyr et la Pauline. Une vrai opportunité de faire reculer en ce lieu de forte activité industrielle l’omniprésence de la voiture. Sans cela il faudrait à nouveau investir dans les élargissement de routes et les parkings .
Chemin Messonier, aménagement d’une rampe pour accéder à la zone commerciale au niveau du magasin KIABI.
La métropole nous informe que les terrains étant privés d’un côté et appartenant au réseaux ferrés de l’autre , il n’est pas envisageable de créer des aménagements avec des financements publics. Au fil de la discussion il y aura peut être une possibilité d’apporter un peu plus de confort pour ce franchissement. Nous apprécierions un fléchage indiquant la Zone commerciale depuis la piste de « Lagoubran » comme cela a été fait pour indiquer la direction d’ Ollioules.
Pour MTPM, le futur chantier du BHNS devrait considérer le schéma directeur des aménagements cyclables (SDAC) pour faire d’une pierre deux coups.
Nous réitérons cette demande qui semble tomber sous le sens pour tous les interlocuteurs et signalons que de nombreux secteurs sont identifiés comme techniquement difficiles à traiter sur les 39 itinéraires du SDAC.
Notre analyse sur ce sujet : Nous espérons être consultés en amont des réalisations.
Sécurisation des rails au rond point de la Pyrotechnie. Démontage de la paire de rails inutile.
Cette sécurisation ne peut être que le fait de l’armée propriétaire des lieux. Nous demandons à ce que les élus porte notre parole auprès des militaires comme cela a pu se faire pour la résorption des dos d’ânes du passage de la corderie à Toulon suite à nos demandes réitérées.
Prolongation de la voie verte sur la DN8 depuis la sortie des gorges d’Ollioules jusqu’au carrefour des médaillés miliaires.
Le département nous informe que depuis le bas des gorges d’Ollioules jusqu’au « carrefour des médaillé militaires » la DN8 sera complètement équipée d’ aménagements sécurisés en prolongement de la voie verte existante. Cela en plusieurs tranches avec un calendrier annoncé s’échelonnant jusqu’en 2025. Nous demandons en attendant ces réalisations que le « chemin de St Laze » soit signalé aux cyclistes comme une possibilité de gagner Ollioules en venant de Toulon et que sur la DN8 un rappel de la distance de sécurité soit apposé -ici un mètre – comme cela à été fait dans les gorges d’Ollioules. Un radar pédagogique serait aussi le bien venu car les camions sont nombreux et les cyclistes particulièrement vulnérables en ce lieu.
Notre analyse sur ce secteur : C’est une excellente nouvelle qui sera fortement appréciée, en accord parfait avec les récents aménagement des gorges d’Ollioules réalisés par le département.
Notre analyse après cette cinquième réunion :
Mai 2023: http://lamassecritique.fr/wp/?p=11697
Septembre 2021: http://lamassecritique.fr/wp/?p=10680
juin 2021: http://lamassecritique.fr/wp/?p=10594
Avril 2021: http://lamassecritique.fr/wp/?p=10456
Malheureusement certains décisionnaires ne croient « pas encore » qu’une politique cyclable puisse désengorger le trafic routier .
Lorsqu’il a été demandé lors de cette réunion : « Compte tenu des fortes densités de personnes et d’emploi entre Ollioules et La Seyne, pensez-vous qu’un itinéraire cyclable cohérent et sécurisé puisse -à terme- diminuer le trafic routier ? » « -NON » répondirent en cœur 3 des personnes présentes. Il est pourtant démontré que la réd uction du trafic routier se fait par la réduction de la place qu’il lui est alloué. Et vice versa, l’augmentation de la place dédié au vélo ne fait qu’encourager sa pratique. C’est ce qui a été démontré dans des villes très différentes comme Séville, Chicago, Buenos Aires ou Paris.
L’exemple fulgurant de Séville
Entre 2006 et 2011, la capitale Andalouse est passé de 7000 trajets à vélo à plus de 72000, alors que la voiture bénéficie d’un forte préférence culturelle.
« La première chose, c’est de penser à ceux qui n’utilisent pas encore le vélo, Car le vrai public, ce n’est pas ceux qui sont déjà cyclistes mais les 98% de la population qui n’en ont pas encore l’habitude. Le projet n’était pas de construire des petits bouts de piste dans telle ou telle rue, c’était de construire un réseau complet et connecté. Le fait qu’on soit parti de zéro nous a obligé à rendre le réseau fonctionnel en peu de temps. Et j’insiste, ce qui compte, ce n’est pas la quantité des pistes, mais c’est le fait que le réseau soit connecté. »
Manuel Calvo, Directeur technique d’Estudio MC
C’est donc seulement avec une forte volonté de désenclaver la commune par des réalisations « sans concession » que les cyclistes pourront se rendre un jour au cœur du village par des itinéraires continus, directs et sécurisés. Le lien avec Sanary pouvant apporter un fort attrait touristique. On nous parle souvent du temps long pour réaliser tout cela c’est bien entendu dans cet esprit que nous apportons notre pierre à l’édifice depuis 2015.
Les ponts anciennement réalisés n’ont pas intégré ce besoin comme cela ce fait actuellement sur le chantier d’élargissement de l’A 57. Le plus récent étant celui de l’échangeur du Camp Laurent sur la D 26 dont le département à doublé la largeur en 2014 sans intégrer de cheminement pour les cyclistes. Le récent échangeur d’Ollioules/Sanary s’avère lui aussi infranchissable par les non initiés.
Le grand projet urbain sera fort attractif , doté de 700 places de parking il accentura naturellement l’ augmentation du trafic automobile au coeur de la commune . Nous pensons que la facilitation de l’usage du vélo depuis les zones résidentielle situées au sud aurait tout sont sens .Déjà nombreux sont les ollioulais équipés de VAE qui empruntent le chemin de la Castellane pour venir en cœur de village. Donner au chemin de Saint Roch cette vocation d’accueil des mobilités actives resonnerait parfaitement avec les objectifs de ce grand projet urbain et freinerait naturellement l’usage de « bypass » actuel . On peut compter aujourd’hui sur l’effet GPS pour faciliter cela .Les systemes de navigation signalant automatiquement les ralentissements , il suffit de réduire la capacité d’accueil d’une route pour la voir delaissée. Le cœur de la commune d’Ollioules, maintenant doté d’un nouvel échangeur, ne devrait plus avoir vocation à accueillir le trafic automobile entre Sanary et Toulon.
Nous rappelons le besoins d’un réel accueil correctement dimensionné des cyclistes dans le futur parking souterrain à la fois pour les résidents proches avec un périmètre à accès sécurisé et filtré pour les périodes longues , mais aussi un accueil temporaire avec une zone sous vidéo surveillance pour les besoins temporaires (cinéma, marché…..). Donner une possibilité de recharger les vélos électriques, disposer d’une consigne, d’un gonfleur, d’un point d’eau serait un plus.
Pourquoi être contraint d’utiliser sa voiture pour venir au cinéma, à la médiathèque, ou accompagner ses enfants au conservatoire quand on habite à un ou deux kilomètres ?
C’est en fait un plan d’actions sur plusieurs années qu’il faudrait définir, en s’appuyant sur un schéma directeur communal intégrant des axes résolument apaisés et dédiés aux modes actifs : le chemin se Saint Roch, la route de la gare, la prolongation tant au sud qu’au nord de la voie verte donnant accès à la zone d’activité de la Seyne. L’avenue Jean Monet reliée directement à la gare de la Seyne. Un plan d’actions dans une logique d’itinéraires et impliquant tous les acteurs en évitant les projets sans issues . Faire des bouts quant c’est possible, là où c’est possible ne permet pas cette approche. A ne pas perdre de vue lors de la conception d’aménagements cyclables : les familles considèrent qu’un itinéraire n’est vraiment cyclable que lorsqu’il est envisageable d’y amener ses enfants.
Un volet communication pour amorcer des changements d’habitudes serait aussi à imaginer autour des ces secteurs dédiés et en direction des nouveaux équipements du grand projet urbain : Création d’événements lors de la fête du vélo ou de la semaine de la mobilité .
« Cette semaine je vais au conservatoire à vélo »
« Cette semaine je vais au cinéma à vélo »
« Cette semaine je vais à l’école à vélo ».
« Cette semaine je vais au travail à vélo «
En image nos propositions « sans concession » :
Pour accéder au cœur du « grand projet urbain » depuis le chemin de Saint Roch, création d’une passerelle légère
Nous remercions tous les intervenants techniques pour la qualité des échanges .Nous apprécions fortement de pouvoir rencontrer autour d’une même table l’ensemble des acteurs , département, métropole et commune pour évoquer ces itinéraires cyclables avec une vision globale. Seule la commune d’Ollioules permet cela aujourd’hui.
Nous remercions Madame Laeticia Quilici pour son engagement sur le sujet et Monsieur le Maire Robert Beneventi qui facilite ces rencontres.
D’autres contrées nous montrent le bon chemin avec des solutions parfois très audacieuses , mais aussi parfois légères et simplement suffisantes.
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Ci-après un lien vers une liste de quelques dizaines de passerelles et ponts en tous genres avec caractéristiques et coûts de réalisation: http://www.vvv-sud.org/psp-passerelles-velo-separees.html#mende
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Ci-apres un lien plus technique permettant de réaliser les bons choix concernant les passerelles:https://rouzeau.net/AmenagementCyclable/LesPasserelles
Le lien vers ce compte-rendu sera adressé à tous nos interlocuteurs, une copie sera adressée à M le Maire.
1 commentaire sur “Compte rendu de la réunion du 27 mai 2024 en mairie de Ollioules.”
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